[Event 1, sujet 3] Une dangereuse chasse aux trésors

Chapitre Sept : Une chasse au trésor, pas aussi facile que ça !

A l'ouest de Fiore, j'avais entendu dire qu'une île magique avait immergé d'un seul coup ! En plus de ce côté impressionnant et complètement fou, elle était protégée par quelque chose, une tempête pour être précis, tellement puissante qu'elle pouvait balayer les bateaux qui allaient voir ce qu'il se passait là-bas. Bien entendu, comme le conseil compris que ces navires ne pouvaient rien faire ! On envoyait qui, bah des mages qui se portaient volontaire contre une forte somme d'argent. Bien entendu, comme moi, je n'étais pas un chien-chien du conseil. Je ne me joignis pas à eux, mais bien à un autre groupe, ceux des gens comme moi qui réunissait tous les mercenaires du coin. Pour cette mission qui s'annonçait asses périlleuse, j'avais préparé un sac, qui contenait un peu de nourriture, d'eau, du tabac et pinard pour me donner force et courage. Une fois que l'on nous eut tout expliqués et que l'on fut tous rassemblé, nous partîmes pour l'île à bord d'un gigantesque bateau pirate. Tout comme dans les livres d'histoires, il avait trois gigantesques mas avec de gros cordages pour monter en haut et ainsi détacher les voiles. Bien entendu, en haut de chacun de ses poteaux, il y avait de petites vigiles, afin de voir si personne ne nous attaquait et si jamais quelqu'un osait faire ça, on avait des canons pour le/les contrer. Une fois que nous fumes asses loin des côtes. Pendant que certains claquaient des dents, car ils avaient peur ou froid, un vieil homme venait à nous, clope au bec, il n'était pas très grand et se nommait Gaston (Comme nom de pirate, on fait mieux, car là, ce n'est pas nul, mais presque !). Il nous disait que c'était lui le chef à bord et que grâce à lui, nous allions pouvoir aller sur l'île. Puis le capitaine du rafiot dit à ces hommes de jeter l'ancre, afin de stopper le vaisseau dans sa course et nous fit un petit discours, afin de nous motiver et de ne pas penser qu'à la mort durant cette mission. Bien entendu, étant très opportuniste dans les situations dangereuses, je me servirais surement de mes alliés, afin de distraire l'ennemi et de passer leur défense, pendant que mes pseudo-associés se feraient tuer.

Après qu'il aivait discuté pendant un long moment. On pouvait entendre des bruits de bois grinçant, ainsi que de chaînes de métal. Et sous nos yeux grands ouverts, une gigantesque catapulte se hissait devant nous ! Alors, comme ça ! Il avait prévu de nous catapulter sur l'île ! Et moi qui croyais que l'on allait utiliser les fameuses chaloupes ! Et non ! Certes, j'étais un peu déçu, mais pas complètement ! Étant donné que ce n'était pas une mauvaise idée, on allait surement très vite, donc aucun problème rencontré pendant le vol, sauf quelques méchants oiseaux qui sait, mais bon, beaucoup moins que dans l'eau et ça c'était sûr ! Le premier lançait allât, le second un peu moins, étant donné que les projectiles humains se prirent de gros cailloux, en plus dans la tronche ! Sur les quatre tirs avant le mien, il y avait 50% de réussite ! Espérons tous que pour moi, ça marche ! En tête, je ne gardais qu'une seule chose ! Garder les bras et les jambes sous forme de « I », afin qu'aucun ne sorte de la machine et se fasse déchiqueter lors de l'envoi. Après que Gaston nous ait dit une petite phrase d'encouragement à sa manière, donc avec de l'ironie. Moi ce genre de phrase ne me déplaisait pas, étant donné que moi aussi, je l'utilisais souvent, voire tous les jours ! En plus, il ne nous avait pas souhaités bonne chance, qui selon moi est un porte-malheur ! Après un puissant « Toc », avec violence et vitesse, nous fumes envoyés en l'air. Une fois en-dehors du navire, à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, je pouvais sentir que le vent asséchait mes yeux et les enfonçait dans leur orbite. À part ça, le bruit de mes habits qui bâtaient avec ce même vent me faisait un peu mal aux oreilles. Mais bon, le pire n'était pas encore apparu ! Et oui, j'ai bien dit pire ! Cet air n'en avait pas fini avec moi et avec l'une de ces puissantes bourrasques, il me repoussait vers le côté gauche et donc plus proche du rivage et des dangereux roches. Bien entendu, comme je préférais perdre mes bras que de ma tête, je mettais mes avant-bras devant cette dernière. Et si jamais, je tombais dans l'eau, je me mettais en forme de bouteille, en mettant les bras contre mon corps et en fléchissant légèrement mes jambes, afin d'éviter tous plats, qui pourraient me coûter la vie.

Heureusement pour moi et pour mes bras, quand j'entrai en contact avec la surface, je ne fis pas un « paf », mais un « plouf ». Et oui, j'étais tombé dans l'eau et non contre des rochers ! Bien entendu, mes bras étaient encore en vie et là à l'heure d'aujourd'hui, je n'étais pas un manchot ! Et non, la transformation en piaf n'est pas pour maintenant ! Étant donné que j'avais une forme aérodynamique pour entrer dans l'eau, j'allais asses profondément dans cette dernière, à ce moment-là, j'espérai seulement de ne pas me péter les jambes au contact avec le sol sous-marin, mais cela n'arrivât pas, de plus grâce à mon paquetage, je remontais asses vite à la surface. Une fois sorti de l'eau, toujours un peu sonné par le choc, je me mettais à tousser trois ou quatre fois de suite, étant donné que j'avais avalé de l'eau de mer sous l'eau et que ça, ni le système respiratoire, ni les reins n'aimaient ça ! Mais bon, il faut voir un bon point ! Certes, je m'étouffais, mais bon cela me permettait aussi de reprendre mes esprits un peu plus vite. Une fois, que je fus réveillé, je pus voir que je n'étais pas le seul à être tombé dans ce secteur, à quelques mètres de moi, il y avait un autre homme ! Il était un peu, voire beaucoup plus vieux que moi ! Il devait avoir entre les 30 et 40 balais, en plus d'avoir déjà des cheveux blancs, sa longue barbe ne le rajeunissait pas ! Au lieu de venir aider les plus jeunes que lui ! Il faisait quoi ? Il se foutait de ma gueule ! Disant que c'est pathétique de boire encore la tasse à mon âge ! Oh la la, mais si jamais, je le retrouvais sur l'île, celui-là, il ne fera pas long feu et ça, je vous le promets ! Après m'être parfaitement réveillé et vis où j'étais, soit à une bonne cinquantaine de mètres des côtes. Afin d'éviter que mon ventre ne soit touché par n'importe quel monstre qui voulait m'attaquer en traitre, je détachais mon sac de mon dos, et le tenais avec force, afin qu'il ne parte pas avec le puissant courant qu'il y avait dans cette partie de l'océan. Après avoir lutté contre cette force de la nature, je mis mes affaires sous mon ventre, étant donné qu'il était assez gros et pas assez lourd pour flotter et dans cette position, j'arrivais à me maintenir dessus. Bien entendu, certain aurait pu me dire que c'est con d'y aller à la nage, j'aurai pu le faire en le lévitant ! Mais non ! Pour que je puisse léviter, il faut que le sol soit un minimum dur et l'eau, bah ça ne l'est pas ! Bref, une fois couché sur mon paquetage, je claquais des mains, invoquais un cercle entre ces deux pâpâtes, puis les écartât doucement. Pendant qu'une espèce d'éclair magique se formait entre mes deux mains, je chuchotais cette phrase :

• Ze Bones Weapon Invocation !

Une fois que deux mains étaient asses éloignés, en chacune d'elle, apparaissait de petites pelles, qui allaient me servir de rames et je n'attendais pas un instant pour m'en servir ! Vu qu'il y avait du courant et que j'avais peur que cela ne suffise pas, je faisais des mouvements avec mes jambes, afin d'avoir plus de vitesse. Quand tout à coup, j'entendus un impact, le temps que me retourne, je voyais le vieil homme faire des ricochets sur l'eau et une fois qu'il arrêtait d'en faire, je pouvais constater qu'il avait été frappé par quelque chose. À cause de ça, il avait une bonne entaille sur le flanc droit et plus haut, à la hauteur de son abdomen, quelques côtes ressortaient, lui causant ainsi une fracture ouverte ! Tout en criant de douleur, il me priât de l'aider, mais comme il le fit tout à l'heure, je me mettais à rigoler à son nez. Pour lui faire un fuck de ma main gauche, je lâchais ma pagaie improvisée et je la mettais entre mon sac et mon abdomen. Ensuite, je levais lentement ma main vers lui, jusqu'à ce que je voie un aileron d'un bon mètre de hauteur fonçait sur le pauvre malheureux ! Ne voulant pas me faire bouffer moi aussi ! J'ouvrais soudainement ma main et fit apparaitre un cercle magique violet au centre de ma paume. Néanmoins, comme ça mettait un peu de temps à faire, la bête avait eu le temps de plonger. Elle réapparut quelque seconde plus tard, sous le vieil homme visiblement, étant donné que ce dernier se mettait soudainement à voler. Ne voulant guère jouer avec sa victime, le requin, d'une bonne vingtaine de mètres de longueur se jetât hors de l'eau et croquât sa cible en l'air, alors que celle-ci était à au moins à vingtaine mètres de hauteur ! Pendant ce temps-là, moi je ne pris pas la fuite et criais haut et fort cette phrase :

• Ze Dangerous teeth Invocation!

Et là d'un cercle magique qui était dans l'une de mes main, je balançais cinq dents sur le monstre ! Néanmoins, seulement 20% furent efficace, car même si tous touchèrent le monstre, quatre rebondissaient sur l'épaisse peau du monstre, ne lui faisant que de simples égratignures ! Et la dernière, la plus importante ! Un peu plus précise que les autre arrivait à se loger dans l'oeil du monstre, le crevant ainsi, maintenant il n'allait plus seulement pleurer de l'eau, mais aussi du sang ! Bien entendu, comme je n'étais pas suicidaire et que je ne voulais pas rester ici, me faire bouffer ! Je me retournais, pris les deux pagaies en mains et me mis à pagayer de toutes mes forces, mes jambes aussi faisaient leur travail en faisant de large mouvements à une cadence asses folle ! Je savais que ma vie en dépendait, mais je me posais toujours une question ! Vu que je l'avais attaqué ! Est-ce que le monstre allait vouloir se venger ? Allait-il se reposer avant de ré-attaquer une nouvelle victime qui était déjà toute trouvée ... moi ? Ou allait-il fuir ? Je ne le savais pas, mais je n'allais pas tarder à connaître la réponse. J'allais assez vite, à mon avis, dans une minute au pire, j'allais atteindre les côtes, néanmoins, comme tout ne se passe pas bien dans le monde où on est ! Plus proche des côtes, le courant était nettement plus fort et là et ça faisait des espèces d'allers-retours. Vu qu'un moment, on était plus proche des côtes et à un autre, encore plus loin qu'avant, donc il fallait encore plus forcer et je n'aimais guère faire ça ! Mais bon, peu à peu, l'une des plus puissantes forces du Monde s'empressait de conquérir de mon corps ! Et c'était le désespoir, certes, ça peut être très mauvais, car quand on perd l'espoir, que nous reste-t-il ? Cependant, le désespoir peut aussi nous dire que faire, car notre vie aurait pu se finir là en se suicidant, mais non on est encore là ! Heureusement pour moi, c'était plus le second point que le premier qui agissait sur moi. Quand j'arrivais proche des côtes, parsemé de rochers plus coupants les uns que les autres, je savais que c'était encore plus dangereux que le monstre qui me pourchassait (encore ?). Afin de ne pas me blesser complètement, je changeais de style de nage, je lâchais mes deux pagaies et j'arrêtais de bouger mes jambes, afin de perdre de la vitesse et de ne pas foncer trop précipitamment. Déjà que le courant était fort, sans bouger c'était facile de se blesser. Pour me protéger le haut du corps, pour la troisième fois de la journée, j'utilisais ma magie et oui, à ce rythme, j'allais rapidement me fatiguer, mais bon, parfois, dans la vie, quand on veut survivre, il faut se surpasser et mettre sa vie en jeu. Une fois de plus, je faisais apparaître un cercle magique dans ma main droite, puis je me tapais la poitrine avec, tout en disant cette phrase :

• Ze Bones Armor Invocation !

En soufflant doucement et en enlevant mes doigts de mon abdomen, peu à peu une carcasse d'os apparaissait autour de la partie haute de mon corps. En plus de me coûter de l'énergie, cette technique-là avait un second inconvénient ! Comme les os avaient une densité beaucoup plus grande que l'eau, j'avais donc tendance à avoir plus de mal à me contenir à la surface de l'eau. Quand je fus à l'intérieur de ce véritable labyrinthe de rochers, je me penchais vers le côté où ils n'étaient pas, afin de dévier de ma trajectoire et ainsi de les éviter. Néanmoins, cela ne marchât pas à tous les coups et soit mon sac, ou soit mon dos, recouvert pas mon armure se prenaient des coups et croyez-moi, ça faisait vraiment mal ! Certes bousculé et avec des bleus qui se multipliaient sur mon corps. Je continuais ma course vers la récompense qui m'attendait ! Et comme on le sait, un malheur n'arrive jamais seul ! Vu que le requin géant arrivait à grande vitesse, je pouvais voir son aileron se rapprochait de moi peu à peu et je me doutais que c'était avec cette partie du corps, qui avait brisé les côtes du vieil homme de tout à l'heure ! Tout en continuant mon chemin de mage-tamponneur, je vis une grotte pas loin et elle était accessible depuis la mer, vu qu'il y avait une sorte de rebord. Elle devait être à dix mètres et le requin lui n'en était qu'à vingt ! Tan tan ta tan ! Quelle fin et quelle suspens surtout ! Ne voulant pas finir dans le ventre de ce monstre marin, je prenais encore plus de risque, tout d'abord, j'enlevais mon armure et je prenais mon sac entre deux de mes mains. Néanmoins, ce n'était pas aussi facile que ça, il ne fallait pas que je me fasse seulement trainer par le courant, car si je ne faisais pas ça, les dents de la mer me rattraperaient. Alors, en fonçant sur un rocher, je donnais un puissant raffut avec mon sac contre ce mini bout de terre immergeant. En faisant ça, je me donnais de la vitesse, étant donné que je ne m'en servais pas seulement pour amortir le choc, mais pour aussi me propulser. Néanmoins, comme la destination était un peu aléatoire, en contrecoup, je me pris violemment un rocher dans le dos ! Mes vertèbres avaient souffert, mais rien de grave, enfin je l'espérais !


Quand je vis que l'entrée de la grotte était asses proche, je prenais mon sac en main et réussissait à le balancer sur le bout de terre (Ça vaut trois points au moins nan !). Quant à mon corps, il allait attendre un peu pour se mettre à l'abri. Afin, de ne pas me péter le thorax ou la tête en me prenant le rebord de face, j'adaptais la garde de boxe, mettant ainsi mes avant-bras devant ces parties-là du corps. Le choc fut asses dur, asses puissant pour me couper le souffle, mais je n'étais pas mort et c'est ça qui comptait et était le plus important. Avec mes mains, j'accrochais le haut du rebord, avec mes pieds, je me mettais en appui contre ce qui pouvait me sauver la vie et en forçant sur mes jambes et mes bras, j'arrivais à me hisser sur le haut de la bordure. Une fois dessus, je fis une petite roulade en avant, afin de me mettre en sécurité et de m'éloigner complètement du requin ! Pendant que je fis ça, j'entendis une bouche se refermait à quelques centimètres seulement de mon dos et avec violence. Visiblement, je l'avais vraiment échappé belle, mais je n'y étais pas sorti indemne ! Pendant que l'animal se brisait les dents et sa mâchoire inférieure sur le rebord, je m'aplatissais, contre l'une des parois de la grotte. Et là, je pus sentir les dégâts collatéraux de ma course contre la Mort. J'avais mal aux bras, voire ils me brûlaient, je les avais vraiment trop sollicités. Mon dos me faisait passer pour un papy, les rochers n'étaient pas les meilleurs kinés de la planète et ça maintenant, je le savais ! Certes, je ne leur avais pas autant demandé d'efforts que mes membres supérieurs, mais mes jambes me faisaient tout de même souffrir. En gros, seul mes pieds étaient ressortis indemne, heureusement, que sous l'eau, je n'avais pas rencontré de contre-fond ou de rochers qui auraient pu me détruire les os des pieds ou de la cheville. En plus de tous ces inconvénients physiques, je sentais quelque chose dans mon pantalon, non ce n'était pas ma bite, certes elle était longue, mais pas autant que ça. Pour vérifier ce que c'était vrai, je soulevais mon pantalon et en effet, mes instincts ne m'avaient pas trahi. Des putains de serpents de mer étaient en train de pomper le sang au niveau de mes genoux. D'un mouvement sec, je les retirais de mon corps, en les arrachant, je pus voir tout le sang qu'il m'avait pompé s'échappait de leur bouche. Maintenant, il fallait que je voie quels étaient les dégâts au niveau matériel ! Quand j'ouvris mon sac, je pus constater que la nourriture avait pris l'eau, les bouteilles de whisky et de rhum étaient maintenant en mille morceaux. Seul mon tabac qui était dans une boite en métal avait résisté, avant de refermer mon sac, je lançais la nourriture et la boisson à la mer, je rendais à la nature ce qu'elle m'avait gracieusement passé. Puis, je mis mon pistolet dans mon sac, étant donné que maintenant, la poudre était mouillée et qu'à cause de ça, il ne me servait plus à rien. Afin de refermer mes affaires, je sortais ma pipe, mon tabac et mon briquet de là. Ensuite, je prenais ma dose de nicotine, pendant ce temps, je me disais que j'étais vraiment dans la Merde, vu mon état et je ne savais pas à quoi m'attendre sur cette île de malheur !

Seul ... Isolé du Monde ... Enormément épuisé ... J'étais là ... Adossé sur contre le mur de l'entrée d'une grotte. Qu'est-ce que je faisais ? Je cherchais un trésor ! Où était-il ? Ça, je ne le savais pas ! Mais une chose était sûre ! J'allais le trouver ! En ce moment, je regardais un requin d'une bonne vingtaine de mètre saignait de la bouche et qui bouger dans tous les sens, du fait qu'il s'était éclaté la mâchoire contre une avancée sur la mer en roche bien dure. Après s'être débattu pendant une, voire deux bonne(s) minute(s), le monstre marin pouvait repartir chasser des cibles plus accessibles ou déprimer dans son coin, en se disant que sa vie de poisson était fichue, vu qu'il n'avait même pas été fichu d'attraper un simple humain et que ce dernier était arrivé à lui crever un oeil. Quant à moi, je n'allais pas bien non plus. Je ressemblais plus à un schtroumpf qu'à un humain normal, étant donné que mon corps était recouvert de bleu (Pas de peinture, mais bien des contusions sous la peau !). Le seul bon point, c'était que je ne m'étais fracturé aucun os ! Sinon, mes bras me faisaient pas mal souffrir et je sentais que demain avec les courbatures, ça n'allait pas être mieux. Et enfin, pour finir des espèces de serpents, vivant dans la mer m'avait mordu et pompé le sang des jambes. Après avoir jeté les trois quarts de mon sac dans la mer, vu que les sandwichs à l'eau de mer, ce n'est pas trop bon et digeste, sinon les bouteilles d'alcool n'avaient pas trop kiffé leurs brefs rencontres avec les rochers ! Et comme dans toutes relations, un avait plus pris que l'autre ! Après avoir jeté tout ça, je prenais mon tabac, en mit un peu dans ma pipe et l'allumât avec mon briquet, après quelques bouffées de nicotine, j'étais un peu plus détendu et décidais de reprendre mon chemin, en explorant de grotte.

Après être entré dans la grotte, je m'apercevais d'un petit problème ! Il n'y avait que très peu de lumière et elle était asses étroite, donc on pouvait facilement me tendre un piège ou une embuscade ! Bien entendu, comme à mon habitude, je ne marchais, je lévitais à quelques centimètres du sol. Tranquillement, tout en étant sur mes gardes avec ma dague à la main, j'avançais. Quand tout à coup, j'entendis comme un sifflement, le temps que je baisse la tête, un cercle magique jaune était apparu sous mon pied droit. Ayant peur que ce dernier n'explose, me tuant ainsi sur le coup et au cas où si je résistais à l'explosion, la grotte pourrait s'effondrer sur ma gueule. J'essayais de retirer mon pied de là, mais c'était comme si dernier était collé à ce vieux parchemin. Au lieu que ce soit des flammes apparaissent, une violente lumière blanche m'éblouissait. Comment je savais que je n'étais pas mort ? Tout simplement, car j'avais encore froid, donc je ressentais encore cette sensation et je savais que si j'étais mort, ce serait plus le rouge de l'enfer que le blanc du Paradis que je verrai. Ce flash durât pendant un peu plus de dix secondes, pendant lesquels, j'étais complètement éblouit, même en fermant les yeux. Et bien entendu, même après ce cours laps de temps, je ne pouvais plus rien voir, vu que seulement des tâches obscures et d'une multitude de couleurs. Après quelques minutes de patience, je pouvais retrouver mes dix-dixièmes à chaque oeil ! Une fois que mes yeux avaient pu redevenir fonctionnel, je me penchais vers l'avant et regardais ce qu'il m'avait fait tant mal aux yeux, je l'examinai pendant quelques secondes avant de me dire que c'était une carte au trésor ! Vu qu'il y avait une carte de l'île grossièrement dessiné avec une grosse croix en plein milieu ! Visiblement, tout ce que j'avais vécu jusque-là, avait leur récompense et c'était un trésor ! Ne voulant pas perdre cet important bout de papier, je le mettais dans mon sac et le ressortirai une fois en-dehors de cette grotte !

Puis, quand je relevais la tête, je me fis une petite frayeur en voyant le cadavre d'un homme ! Vu que je me connaissais en squelette, je pus l'analyser et constater que l'homme devait mesurer 1m78 précisément pour un poids entre 75 et 80 kilos, grâce à l'épaisseur de ses os et à la vieillesse de ces derniers, je pouvais dire qu'il avait entre 30 et 40 ans. Et oui mec ! Je suis un expert ! Je pus voir aussi qu'il restait de la chair sur le corps et vu qu'elle n'était pas encore décomposée, l'homme ne devait être mort, il n'y a que peu de temps et quelqu'un s'en était servi pour compléter les poches d'air dans son estomac. Après ce petit moment, qui ne m'apprit rien de nouveau, à part qu'il fait faire très très très ... attention ! Une fois, ma petite autopsie faite, je continuais de marcher, jusqu'à tomber, sur les monstres que je désignais de coupables ! Pourquoi ?!? La raison était simple ! Il n'avait pas trop l'air commode avec leur deux mètres de hauteur, leur grosse corne, leurs yeux rouges et leurs lames à la place des avant-bras qui leur avaient surement servi à tuer la victime. Et étrangement, ils essayaient de me tendre une embuscade en bloquant un chemin à quatre, quant à l'autre, il restait facilement accessible, vu qu'il n'y avait pas de garde ! Trouvant ceci bizarre et n'étant pas complètement con, je me disais qu'il me bloquait le chemin, mais avant de leur foncer dessus tête baissée pour essayer de leur passer à travers, je leur disais cette petite phrase :

• Yo Les Monstres ! Pouvez-vous vous pousser d’mon chemin ? Sinon, comme ça … tuer des gens, c’pas très bien, vous savez ! Donc j’vous demande de vous arrêter ! Quoi ? Je n’suis pas crédible et vous ne m’comprenez pas ? C’assez con ! Donc, j’vais devoir utiliser la manière forte ! Ze Bones Kamikaze Invocation !

Même en les ayant insultés, les monstres ne bougeaient pas, donc visiblement pas, j'avais raison ! Ils voulaient seulement me faire chier en bloquant le chemin ! Malheureusement pour moi, je n'allais pas me laisser faire, alors, j'utilisais encore une fois ma magie, plaquant ma main contre le sol, un cercle magique violet apparaissait devant moi et lentement, mais sûrement un squelette en sortait. Après avoir marché sur deux mètres, il se positionnait devant mes ennemis, en étant légèrement penché vers eux. Pendant que je me concentrais sur ce pauvre squelette et que lui tremblait, tout en fissurant, je courrais vers lui, mis un pied sur son dos, afin de faire un long et haut saut. Pendant que les monstres essayaient de me donner des coups avec leurs armes, mais bon, il faut l'avouer, ils étaient beaucoup trop lents ! Je me réceptionnais sur la tête du monstre le plus au centre, mis mon pied entre ces deux cornes, puis refit un saut, avant d'atterrir à deux mètres derrière lui. Une fois de retour avec les deux pieds à terre, je chuchotais ce mot-ci : « Explosion » et qu'est-ce qu'il en suivit ? Une explosion bien sûr ! Pas assez forte pour faire écrouler la grotte, mais assez puissante pour faire reculer les monstre de deux bons mètres avec le souffle de l'explosion. A part qu'ils étaient tombés en arrière, ils n'avaient rien de mal ! Seulement quelques fragments d'os incrustés dans leur peau de quelques centimètres. Pendant qu'ils étaient sonnés et à terre, j'en profitais pour en cracher sur un, afin de le narguer et de le faire chier. Bien entendu, j'aurais pu construire un mur d'os entre moi et eux, afin de leur barrer le chemin, comme ils l'avaient fait avec moi ! Mais non, vu mes réserves de magie, je préférais éviter ! Donc une seule solution s'offrait à moi ... fuir.

Suivant mon instant de survie, je me cassais loin de là, en courant et le temps que mes ennemis se relèvent, ils avaient déjà 200 mètres de retard. Néanmoins, eux étaient habitués au sol de la grotte qui était parsemée de flaques d'eaux et de rochers sortant du sol. N'étant pas complètement adapté, parfois, il m'arrivait de glisser sur du liquide, avant de me prendre un rocher et de tomber en avant. Et le temps que je me relève, ils avaient gagné 20 ou 30 mètres et cela m'arrivât au moins 5 fois, donc à la fin, il ne me restait plus que cinquante mètres et oui encore, cette cruelle distance ! Après avoir couru, pendant deux ou trois minutes, j'arrivais devant une dure montée, mais en haut de celle-ci, il y avait la liberté, je pouvais voir le ciel, ainsi que sentir la douce brise sur mon épiderme. Pour monter là-haut, il y avait deux solutions, soit tout escaladé et vu mes forces, valait mieux me rendre sans aucun effort ou faire des zigs-zags ! Même si je n'étais pas fan des tournants, je prenais cette seconde solution ! Alors, avec de grandes foulées, je me mettais à faire cette véritable ascension. Quant aux monstres, quand il y avait moins d'un mètre qui séparait le palier d'un autre, ils sautaient et paf, ils gagnaient facilement cinq mètres, vu que les tournants se trouvaient vraiment au bout. Quand je fus arrivé à dix mètres de la sortie, l'une des pires choses m'arrivait, j'avais une crampe et elle allait m'empêcher de courir pendant une minute au moins ! Oh la la ! Foutu acide lactique ! Déjà, que je n'aimais pas les produits laitiers ! Là ce n'étaient vraiment pas mes amis ! À ce moment-là, il me restait trois solutions ! Soit me livrer aux monstres ! Soit essayé de continuer de courir ! Ou me diriger vers cette petite fissure ! Pas bête celle-là hein ! Bien entendu, comme les deux autres idées me semblaient folles, je me dirigeais vers cette petite craquelure, après m'être couché pour y passer, j'étais maintenant à l'abri, vu que les monstres étaient trop gros pour y passer. Après avoir inspiré et expiré une bonne dizaine de fois, je décidais de rester là, 10 minutes maximum, afin de me reposer, voulant poser mon dos contre un mur, je tombais en arrière et tout mon corps basculât dans une espèce de toboggan souterrain qui allait, je ne sais où ...

Spoiler:

Encore une fois seul et isolé du Monde … J’étais tout seul dans une grotte … Dans une crevasse qui me séparait d’un bon mètre d’affreuses bêtes mangeuses d’hommes qui s’amusaient à me pourchasser, afin de vouloir compléter leur estomac avec ma chair. Comment j’en étais arrivé là ? Très bonne question ! Après avoir échappé à un monstre géant, tout en le blessant, j’avais réussi à trouver un endroit assez calme … une grotte. À l’intérieur, j’avais déniché une carte de l’île avec l’endroit du trésor recherché et ça … c’était vraiment cool ! Mais bon, qui dit bonne nouvelle, dit aussi mauvaise nouvelle ! Et là quatre monstres m’avaient fait face, à l’aide de l’une de mes techniques les plus récentes, je les avais mis à terre, puis fuit pendant au moins deux minutes, avant de retrouver un refuge dans cette crevasse ! Néanmoins, n’étant pas trop chanceux aujourd’hui ! En voulant m’asseoir contre une paroi de la grotte, afin de me reposer de reprendre mon souffle de cette course endiablée. Je tombais en arrière, jusqu’à me retrouver complétement couché dans une espèce de rigole et en plus de me casser la gueule, je me tapais la tête contre le sol, me faisant ainsi un peu plus mal. Pendant que je descendais de plus en plus vite le toboggan souterrain, je me retournais, j’avais maintenant le ventre contre la roche et je protégeais ma tête avec mes bras, vu que je préférais perdre mes bras que ma tête. Avec cette foutue pente à 45°. Plus je descendais dans les sous-sols dans la terre, plus je prenais de vitesse, plus ma course devenait instable, ainsi je tapais plus de fois les parois et plus je me faisais mal, vu que les chocs devenaient eux aussi beaucoup plus puissants.

Après avoir descendu et tapé partout sur une bonne cinquantaine, voire centaine de mètres. J’arrivais dans une gigantesque antichambre. Comme, elle était plate, je fis un dérapage sur de nombreux mètres, avant de taper mes pieds et jambes contre le mur. Après m’être douloureusement relevé, je regardais un peu partout pour voir si je pouvais sortir de là, malheureusement pour moi, la seule sortie était aussi la seule entrée et la monter, vu qu’elle était détrempée et assez hard à escalader, c’était presque mission impossible ! Donc, j’allais sûrement finir mes jeunes jours ici et ceci allait être mon tombeau ! Enfin … c’est ce que je pensais pendant quelques secondes ! Avant que la faible couche sous mes pieds commence à se fracturer. Croyant que j’allais tomber dans un lac géant, situé à plusieurs kilomètres en-dessous de l’écorce terrestre et entouré de dinosaures. Je me mettais en forme de bouteille, afin de ne me fracturer aucun os de mon corps lors d’un prochain contact avec l’eau. Néanmoins, au lieu de tomber dans l’eau, ce fut l’effet inverse et j’étais projeté par l’eau vers le haut.

La pression de l’eau était assez forte pour me faire flotter en haut du geyser et pour briser les faibles couches de terre de la grotte. Une fois à l’air libre, je fus projeté à une bonne vingtaine de mètres du sol, avant d’être en chute libre et de tomber sur quelque chose que j’identifiais comme un tas de feuilles. Comme cela m’avait énormément choqué, j’avais maintenant envie de vomir et j’étais dans les vapes. N’étant plus conscient, je me mettais à rêver que grâce à la carte que j’avais précédemment ramassée, je trouvais un trésor, rempli de pièces d’or et d’armes puissantes et élaborées. Mais bon … comme tous rêves, il doit s’arrêter au bout d’un moment ! Et oui ! Ce magnifiquement moment non-réel fut arrêté par un connard qui me criait dessus, ainsi que par une petite pluie de vomie puante et pas du tout rafraichissante.

Après m’être doucement levé de là où j’étais assis. Je pus constater que mon fauteuil n’était autre qu’un cadavre auquel il manquait une jambe et visiblement à cause de chute, ainsi que de mon poids, il n’était plus trop vivant. Ensuite, j’essayais de me rappeler ce que m’avait dit le borne avant que je me réveille. Je me souvenais seulement de ces quelques mots : T’es qui … Essaye piquer mec … enfumé … buter … m’attaques … sort. Après avoir étudié ces quelques mots, je tentais de répondre à ces multiples questions :

• Oh ça va mec ! J’ai fait une t'ain d'chute ! J’ai faillit crever ! Et toi p’tit con, t’fais quoi ? T’me saoules ‘vec tes questions d’merde ! T’veux savoir qui j’suis ! Moi, c’John Bravolba et j’te conseille de t’le mettre bien profond dans ton crâne ! Sinon, j’savais pas que j’avais essayé de piquer ton mec … Désolé, mais j’suis pas comme ça moi ! Ah merde tu parlais du cadavre ! Désolé ! Sinon, pour l’enfumé ! C’te meuf a l’air de gérer ! Et si j’fais quelque chose ! Y’aura encore un connard qui va m’dire que j’essaye d’voler les kills ! Donc, moi j’me casse, j’ai un trésor à trouver !

Oh la la la ! Pas possible de se remettre en forme après une chute de malade ou quoi ! C’est quoi ces merdeux ! Après m’être présenté brièvement, tout en ayant crié ma petite gueulante ! Je m’accroupissais puis déchirais un bout du vêtement du mec amputé et j’ouvrais mon sac. Avec le bout de tissu, j’essuyais mon revolver et je la remettais à sa place, dans mon dos, afin d’avoir une arme pour me défendre, vu que mes réserves de magie étaient relativement basses et que l’on n’était pas dans le monde des kalinours. Une fois ça fait, je reprenais ma carte, je reconnaissais dessus un ficus qui était grossièrement dessiné et présent là où j’étais, donc maintenant il fallait que je trouve un gros rhododendron et c’était là où se trouvait vraisemblablement le trésor. Le chemin, le plus facile pour y aller là-bas était de foncer tout droit et de traverser cette épaisse forêt. Après avoir marché sur une bonne cinquantaine de mètres, je tombais sur un homme qui se battait contre une ombre avec un simple arc. Sachant que cet humain pouvait m’aider dans cette jungle impitoyable, en faisant le boulot d’un réel bouclier humain. Je me couchais dans un buisson d’Edelweiss marron. Une fois que je fus à peu près camouflé, je sortais mon arme de ma poche dorsale, une fois ce pistolet dans mes mains, je posais mes avant-bras sur une pierre, afin que cette dernière me serve d’appui Puis, calmement et doucement, je visais l’être, qui était plus noir que les poils d’un ours brun. Une fois que mon canon pointait son torse, parti du corps la plus facile à viser, vu que c’est la plus grosse et la moins mouvante. J’arrêtais de respirer, donc je coupais mon souffle, afin que j’arrête de trembler à chaque respiration (Note de l’auteur = COD POWAA !!!) et je tirais 6 fois, donc le contenu de mon barillet ! Néanmoins, avec le recul, je savais très bien que 1 ou 2 balles n’allai(en)t pas toucher ma cible, de plus comme mon arme était aussi silencieuse qu’un pachyderme sur un plancher en bois. Mon nouvel ennemi pourrait facilement esquiver quelques projectiles.

Couché dans les herbes, camouflé par un gros buisson en fleur. Epuisé, je choisissais de ne pas lancer de sort, pour garder un minimum de potentiel magique, vu que l’île où j’étais n’était pas de tout repos. Alors, il allait falloir que j’utilise mes sorts au bon moment et non pas à tout va pour me débarrasser du menu fretin. Tout en étant calé, j’arrêtais de respirer, afin de ne pas bouger à chaque respiration et expiration. Ainsi avec mon arme qui ne bougeait pas trop, je tirais un total de 6 balles, soit la totalité de mon chargeur sur l’ombre. Néanmoins, comme j’avais un revolver sans silencieux, il faisait énormément de bruit, à chaque fois que je l’utilisais. Du fait de ça, pendant que mes projectiles fusaient et sifflaient dans l’air en direction de mon ennemie, cette dernière arrivât à se téléporter à ce moment-là. Au lieu de détruire mon ennemi, mes flèches s’entrechoquèrent avec les flèches alliées. Pendant que j’essayais savoir où était mon adversaire, je la vus en train de donner un puissant coup de pied à mon « allié » et ce dernier allât se heurter violemment contre un arbre. Après avoir fait ça, mon adversaire se tournât vers ma position. Et après un mouvement du bras, il lançât sur ma position, trois étranges lances, faites d’une matière proche de la glace, mais qui était cette fois-ci noir, à la place de blanc. Même si je l’avais dit plutôt qu’il il fallait que j’économise ma magie, là, ma vie en dépendait, donc c’était un cas majeur et je pouvais donc faire appel à mes pouvoirs de mage. Rapidement en levant mes bras vers le ciel, je fis apparaître un cercle magique violet dans chacune de mes mains et après avoir expiré tout l’air que j’avais dans mes poumons. Je plaquais mes doigts contre le sol. Devant moi, là où étaient mes mains, un mur d’un mètre de haut, constitué seulement d’os et de crânes humains se dressait devant moi. Voilà, j’avais ma défense, néanmoins avec la vitesse et la puissance avec laquelle avaient été lancés les pics. D’abords dans un premier temps, ils perforèrent d’abord ma défense, laissant dépasser leurs extrémités à quelques décimètres de ma belle gueule. Entendant et voyant que mon mur commençait à se fissurer, je fis quelques roulés boulés sur le côté, afin de me mettre à l’abri et encore une fois dans cette journée, j’avais eu les bons instincts et réflexes. Vu que même pas dix secondes plus tard, les pics traversèrent quelques arbres, avant de se planter soit dans des rochers ou dans un cerf.

Dans un esprit revanchard, non pas pour venger cet animal, tué dans un combat qui opposait deux humanoïdes, je me relevais et me cachais un peu plus loin, dans la forêt, derrière un arbre. Là-bas, je rechargeais mon arme, afin de faire ça, je la tapais dans ma main, laissant sortir le chargeur et faisant tomber toutes les douilles utilisées. Puis à ma ceinture, je prenais à nouveau six projectiles, vu que j’étais malin et que je savais que ça prenait du temps en combat, préalablement, je les avais attachés par six grâce à un objet en matière plastique. Avec ses six balles en mains, je les mettais dans mon barillet. Et là, d’un mouvement sec et rapide, je détachais le plastique du métal, puis je refermais mon arme. Après m’être adossé contre un arbre, je me tournais légèrement pour voir ce qu’il se passait, voyant que mon « allié » balançait un tas de flèches enflammés sur le canon qu’avait invoqué l’ombre précédemment. Pourquoi des flammes ? Je ne le sais pas ! Peut-être pour infliger plus de dégâts ou pour faire fondre le rayon, si jamais, lui aussi, comme les lances, était formé de glace.

Bref, au lieu de m’attarder sur cette question, dont j’aurai la réponse quand l’ombre utilisera son canon pour nous attaquer. Je profitais de la diversion que m’offrait l’archer, en divertissant notre adversaire avec ses flèches. Donc après avoir repris quelques-unes de mes forces, je me mettais à contourner l’ombre par la forêt, assez éloigné pour ne pas me faire apercevoir. Une fois arrivé derrière elle, rapidement, mais sans faire réellement de bruit, regardant bien où je mettais mes pieds, afin de ne pas marcher sur une branche qui pourrait craquer sur mon poids ou sur un caillou, qui pourraient me faire expulser quelques mots de colère. Une fois à cinq mètres de l’humanoïde aux allures sombres, je fis une petite roulade vers l’avant, puis je sortais mon pistolet de ma ceinture et le pointait encore une fois vers la partie centrale du corps de mon ennemi. Mais cette fois-ci, j’étais dans son dos et j’avais l’effet de surprise. Certes, tout à l’heure, je l’avais, mais pas autant que là. De plus, je ne visais pas le ventre pour rien, depuis tout à l’heure, j’avais remarqué quelque chose qui brillait d’une lueur dorée à l’intérieur de celui-là. Bref, tout ça pour dire, qu’avec mes deux mains sur le revolver, je tirais à six reprises, comme à chaque fois, un doigt appuyé sur la gâchette et l’autre main ramenait le chien vers l’arrière. Bien entendu, pour être sûr de ne pas louper ma cible, je tirais six balles, soit la totalité de mon chargeur.

L’ombre venait de se baisser rapidement, évitant ainsi tout projectile qui allait à sa rencontre. Encore, mon arme ne m’avait servi strictement à rien, même si je n’étais à même pas deux mètres de ma cible. En plus de cet inconvénient. Qui dit attaque, dit aussi contre-attaque et celle de mon ennemi fut relativement rapide. Elle plaquât ces deux mains aux sols, puis même pas après deux secondes, une couche de glace se développât sur le sol. De cette même matière noire, il y formait des pics même pas après une seconde. Bien entendu, étant tout proche du lanceur du sort. Je ne pus les éviter parfaitement et un se plantât dans moi. Certes, il ne me touchât aucun organe vital, cependant, mon épaule fut transpercée de haut en bas. De plus, vu que le pic, en plus d’être grand, il était relativement épais et large, après quelques grottes gouttes de sang, ce fut un moignon qui se heurtât contre le sol. Et oui, maintenant j’étais manchot d’un bras (expression que je ne comprends pas du tout, vu que je ne porte pas de costar-cravate noir blanc et que je n’ai ni ailes ou plumes). Bien entendu, cela ne fut pas sans douleur. Néanmoins, comme je savais, que la chose qui tuait le plus de personnes dans un combat, était la peur. Je ne criais, mais je prenais sur moi. Néanmoins, ayant quand même un peu peur de mourir d’un flot continu de sang ou d’une hémorragie, comme dirait un médecin. Je tournais ma tête vers mon épaule.. Heureusement pour moi, une couche de glace noire avait recouvert là où il me manquait un bras, par contre, comme je savais qu’il faisait relativement chaud et que la glace fondait au-dessus des 0°C. Je savais qu’il ne me restait que très peu de temps avant que je ne crève de cette foutue blessure. De plus, mettre un bout os pour arrêter le sang de couler, n’arrangerait pas tout, vu qu’il bloquerait cette hémoglobine et un liquide stagnant ne fait jamais de bonne chose, donc ce n’était pas le meilleur moyen de me soigner. Alors, il fallait que je me barre vite fait de cette île. Comment ? Je ne le savais pas encore ! Mais je trouverai (ou pas) un moyen de le faire. Bref, pendant que je me reconstruisais lentement un bras, fait d’os. Un homme fit son apparition. C’était le PUTAIN de CONNARD de MERDE de tout à l’heure. Oui vous savez, le borgne-là qui m’avait fait chier avec ses questions à la con, alors que je venais de faire une chute de plusieurs dizaines, voire centaine de mètres. Bref, cependant, là, il n’était pas venu faire son chieur, mais plus le mec qui nous vient en aide, après que le pire soit arrivé (certes, c’est aussi chiant, sans lui, je n’aurai pas perdu un bras). Après avoir regardé la scène, il posât l’une de ses mains sur le sol et dit un mot, auquel je ne compris rien. Puis soudainement, un espèce de tourbillon se formât autour de son membre, puis après quelques secousses, le sol se fissurât à de multiples endroits, brisant la glace au passage. Plus les secousses étaient nombreuses et plus, elles devenaient fortes, d’ailleurs ces taffioles d’animaux se cassaient peu à peu de là, soit en se servant de leurs ailes, s’ils en avaient ou de leur pattes, afin de courir le plus vite possible. Bien entendu, une fois que mon nouveau bras fut totalement construit (Petite remarque : Certes, il est stylé, mais bon pour les filles, ça l’est un peu moins, car à mon avis, elle le trouverait plus glauque qu’autre chose, donc cela ne m’avantageait pas sur ce point), je ne pouvais m’empêcher de gueuler ! D’une voix assez forte, je lui criais ces quelques pics à l’oral :

• Hey du con ! J’sais pas si t’l’as vu, mais t’un peu en retard ! T’faisais quoi avec l’aveugle ? Tu t’dit, tiens elle est comme moi, mais elle t’a foutue un gros vent ! Qu’un seul mot à dire : LOSER !

Après ces quelques mots, aussi gentils que les pics d’un hérisson de deux mètres de long. Je passais à l’attaque, vu que je voulais me venger ! Et oui ! Je ne suis pas un mec qui perd un bras, car il en a deux ! Et nan ! Donc, vous savez quoi à vous attendre, si jamais, vous voulez vous fighter contre moi ! Bref, Après avoir levé, mon seul bras vraiment humain vers le ciel, je le posais sur le sol et je criais le nom de la technique que j’allais utiliser :

• Ze Bones Wall Invocation !

Et oui, pour la seconde fois de suite, j’utilisais ce sort. Bref, un cercle alors se formât derrière l’ombre. Peu à peu, un mur remplit d’ossements divers se formait peu à peu derrière mon adversaire. L’utilité ? Qu’il ne se sauve pas cette fois-ci ! Certes, cela me coupait de mes autres alliés, mais bon, parfois, dans une guerre, il faut faire des sacrifices, vous ne pensez pas ? En plus de ça, il était un peu courbé, afin qu’il ne fasse pas un saut ou un pas sur le côté. Bien entendu, avec les vibrations que faisait l’autre borgne, ma mini-muraille ne durerait pas longtemps. C’était pour cela, que pendant ce cours laps de temps, je transformais mon nouveau bras d’os. En utilisant ma magie dessus, je fusionnais ma main et mon avant-bras, afin qu’il ne fasse qu’à eux deux, une lance longue de plusieurs décamètres. Essayez d’harceler mon ennemi avec une multitude d’attaques ? Non ! Cela n’était pas mon idée de base, mais plutôt en faire un puissant canon, capable de transpercer beaucoup de choses. Pour essayer qu’il ne se barre pas en sautant, je visais le milieu de sa cage thoracique, donc si jamais, il sautait, il devrait se le prendre soit dans le bide ou dans les parties. De plus, s’il essayait de se baisser, c’était son cerveau qui risquait de s’en prendre un coup! Bref, une fois dans la bonne position, j’exprimais le nom de ma future attaque :

• Crève par l'arme que t'as créée du con ! Ze Gun Arm Transformation : Cannon !

Pendant que je disais le dernier mot de ma phrase, mon nouveau bras était devenu entièrement mi translucide mi violet et un cercle magique de la même couleur était apparu derrière mon nouvel avant-bras, afin de le lancer. Pendant que super-javelot s’élançait vers ma cible, je mettais ma dernière main devant moi, afin de me défendre si jamais, il y avait une quelconque attaque. Néanmoins, je savais qu’il me restait assez de magie pour lancer un sort, voire deux (mais là, je serai surement dans le coma), donc soit pour me défendre une ultime fois ou soit pour donner l’ultime offensive.

[HRP=Désolé pour l’attente, mon ordi’ avait redémarré en mode sauvage et m’avait tout effacé hier (enfin avant-hier si on compte qu’il est minuit passé). Et si jamais, on veut me citer, mon perso' parle en noir en normalement.]

¤ 10SP ¤ Invisible Man - écrire un post Rp avec toutes les lettres de la même couleur que le fond de la page derrière le texte.